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Hopkins

26 janvier 2013, 20:15pm Publié par Vincent F
Catégories : belize

Bonjour,

Après 2 jours à Placencia, je mets le cap sur Hopkins (petit village typique dont la culture locale est plutôt Garifuna). Je reprends le bateau jusqu’à Indépendance pour, de nouveau, prendre le bus. Le seul problème, c’est qu’il n’y a pas de bus jusqu’à Hopkins. La seule solution est de descendre à la jonction de la route et de finir à pied! Un taxi attend est me demande 65USD (environ 50euros) pour m’amener jusqu'à Hopkins! Il m’a pris pour un riche gringo américain ou quoi! 50 euros pour faire 4 miles (6,5 km). Je refuse poliment et je commence à marcher. Il ne faut pas oublier que j’ai un sac de 20kg sur le dos, et que le petit sac que j’ai devant fait environ 5 à 6 kg. En d’autre mot, je me retrouve au milieu de la pampa bélizienne à marcher sur ce chemin de terre complètement plombé par mes affaires. Et oui, c’est un chemin de terre! Ce n’est pas un terrain de foot en synthétique, ou ce n’est pas la piste cyclable des argoulets! Je vous parle d’un chemin de terre avec des cailloux de partout et des crevasses de fou! Au bout de 10 minutes, j’ai fait environ 400 / 500 mètres. Je suis déjà mort! Je sais qu’il me reste au moins 6km à faire donc je décide de m’arrêter. Je sais que je n’y arriverai pas! Je vois 3 voitures arrivées et je me mets direct en position pour faire du stop. Les 3 voitures passent sans s’arrêter… Mais je ne désespère pas! Heureusement, 2 minutes après, une autre voiture arrive et celle-ci me prend! Il y a déjà 2 suisses à l’intérieur qui, eux aussi, ont fait du stop un peu plus haut.

Hopkins est un petit village, mais tout en longueur. Après y avoir passé quelques temps, j’ai compris que le meilleur moyen de se déplacer là-bas était le vélo. En effet, les commerces, les magasins, ou les restaurants sont loin. Tu as un store, puis 500 mètres après, un resto, puis 500 mètres après, un autre resto… donc ça prend du temps pour se faire une idée globale du village.

J’avais réservé 4 jours dans un hostel (auberge de jeunesse). Je n’ai pas payé cher mais je sais pourquoi : On va dire que c’était « rustique ». Je partageais un dortoir avec 14 autres personnes. Tous des voyageurs comme moi (de différents âges et de différents pays). Le point très positif de cet hébergement, c’est que j’ai rencontré beaucoup de personnes! Entre autre :

J’ai rencontré Twatrick (de vrai nom Patrick mais pour les anglophones, vous l’aurez compris, c’est un surnom). C’est un Anglais qui voyage depuis 26 ans!!! Mais il faut voir le personnage pour comprendre. C’est un artiste!!! Et un vrai! Il a la moitié de la tète rasé, l’autre non. Pareil pour la moustache et la barbe, mais pas le même coté que les cheveux. Il m’a bien fait rire avec ses histoires. C’est là-bas que j’ai rencontré Taj, une américaine de San Diego avec qui j’ai passé le plus clair de mon temps (les 2 premiers jours, après elle est partie). Elle était vraiment sympa et elle m’a donnée pas mal de conseils pour le reste de mon voyage (elle a déjà beaucoup voyagée). J’ai également rencontré 4 canadiens (3 sœurs et un ami) : Heather, Christine, Margo et Rick. Ils avaient entre 40 et 65 ans. On s’est fait une petite soirée tous ensembles (avec Taj) à boire du rhum et à discuter sur la plage. Super moment! J’ai aussi rencontré Andréa (un Italien) et sa copine Monica (une Estonienne)…

Après le départ de Taj, j’étais tranquillement à l’hostel en train d’organiser la suite de mon voyage, quand tout à coup, j’entends : Mister Vincent!!! Je me retourne et je vois Dina (la Canadienne de Montréal que j’avais rencontré à Caye Caulker). Juste trop bien! Je lui ai montré rapidement la ville et on s’est organisé une « petite » excursion pour le lendemain : Le Mayflower national park.

Comment vous racontez cette journée… On a loué des vélos pour se rendre au parc national. On s’est demandé si c’était une bonne idée d’y allé en vélo… Il y avait soit disant 14 miles (23km), et on s’est dit : « pas de problème, un peu de sport ne fait jamais de mal ». (Une chose importante à savoir, les vélos ici n’ont pas de frein! Pour freiner, il faut pédaler à l’envers!) Le problème, c’est que 20 minutes après avoir quitté Hopkins, il a commencé à pleuvoir! (un peu au début) Nous avons continué en disant que ça allait s'arrêter (positive attitude comme disait Lorie), mais pas du tout! On a continué comme ça pendant 1 heure et demie (les 10 premiers miles). Les locaux se moquaient de nous sur la route (ils devaient pensés, ils sont fous ces touristes). Nous atteignions enfin la route pour se rendre au parc, complètement trempés! Pour nos 4 derniers miles, on voit une route en terre. On pensait pouvoir pédaler tranquille mais pas du tout! La boue s’agglutiné sur les roues et il était impossible de continuer. Nous avons donc laissé nos vélos et avons marché pendant 1h et demie dans la boue. Et puis, tout mouillé, boueux, déjà un peu fatigué, et piquer par des insectes, nous sommes enfin arrivés au parc. Youpi!!! (Enfin, si vous avez comptez, on y a mit 3 heures quand même, et c’est pas fini! On vient juste d’arriver au parc et il est déjà midi). Nous avons eu le temps de faire une seule cascade : The Antilope Falls. C’est parti pour 2 bonnes heures de randonnée pour voir la cascade. Mais c’est pas un truc pour les débutants! Ça grimpait grave, et il fallait de temps en temps escalader des rochers (il y avait des cordes pour nous aider). Mais on l’a fait!! Notre récompense à été la cascade que vous voyez en photos. Nous sommes redescendus en redoutant déjà le chemin du retour. On s’avait qu’il nous resté encore 3 heures pour rentrer à Hopkins! (et on ne voulait pas rentrer avec la nuit). Mais, heureusement, il y a les canadiens sur terre!!! Nos sauveurs! On a rencontré 3 Canadiens qui avaient un gros pick-up et qui logeaient également à Hopkins. On a pu mettre les vélos à l’arrière du pick-up et on est rentré comme ça. Et heureusement, quand on est rentré en ville, on fait 50 mètres avec le vélo et le pneu de Dina explose littéralement... Enfin... Bad decisions make good stories!

Il est important de vous commenter 2 petites photos. Vous allez voir une photo avec une feuille morte. Banal vous allez me dire… Il faut savoir que la route faisait environ 4 mètres de large. Maintenant vous pouvez imaginer la taille de feuille? C’est juste un exemple pour illustrer le fait qu’ici, la nature est immense. Il y a également une photo d’une fleur rouge. C’est la fleur du bananier.

Hopkins
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M
tu me plais vincent , sur ton vélo, les photos sont jolies
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M
essai - pour voir si ça marche avec mozilla
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M
ouh, ça t'a pas rappelé de vieux souvenirs ? (genre la maison, la foret de buzet en vélo !!!) pour info, de la maison à verfeil il y a 20 kms, bon c'était faisable, dommage pour le temps. mais félicitations quand même, le site avait l'air trop beau. papa a bien sur, commenté, les photos de la rivière avec des commentaires de pêcheurs que tu imagines !!!!!! ça, c'est du souvenir.
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